Confusion & résistance
Hier, j'avais
donc rendez-vous avec ma coach. Nous avons fait un bilan des ressources
internes et externes qui sont à ma disposition pour mener mon projet à bon
port. Donc les moyens financiers, les amis, les qualités personnelles et les
capacités.
Nous avons établi une liste et de cette liste, j'ai du choisir 3 éléments qui
me semblaient plus important, par logiquement, mais choisis selon mon ressenti
en voyant la liste.
J'ai choisi mon côté sociable, mon “énergie de vie” (vitalité ?) et mon
courage.
Nous avions
quatre petites peluches (il faut des
yeux) : une me représentant et les autres les 3 ressources choisies. L’exercice
a consisté dans un premier temps à placer ces ressources autour de ma
représentation, selon la place qu’elles occupent maintenant, l’orientation et l’interaction
ayant une importance aussi.
Dans un deuxième
temps, il fallait voir le point de vue de ces ressources et comment elles se
sentaient par rapport à moi. Le courage était un peu négligé en fait.
Ensuite, on
pouvait bouger les figurines pour « améliorer » la situation, et voir
comment on se sentait avec ça. Je me sentais bien entourée, épaulée, moins
seule et protégée.
Finalement, une cinquième
figurine entrait en jeu : le joker. Là, il fallait trouver quelle
ressource c’était, si elle était constante et unique ou si c’était un paquet de
plusieurs ressources.
J’ai trouvé que c’était
la clarté, mais elle était éloignée et derrière moi. Je l’ai rapprochée et
tournée vers moi.
À la fin, il y
avait donc une composition et je devais dire ce que je ressentais en la voyant…
et c’était un peu troublant. Pas de révélation soudaine, pas de sensation spéciale,
plutôt de la fatigue et de la confusion. La coach a dit : « la
confusion, c’est bien, c’est le signe que quelque chose se passe ! ».
J’ai trouvé une résistance, quelque chose en moi qui refusait d’y croire. Je me
sentais émue comme quand on a enfin été entendu, mais il n’y a pas eu de
libération.
Elle m’a demandé
de quoi je pensais avoir besoin pour comprendre plus intérieurement ce qui
était devant moi et je pense que c’est peut-être une question de me pencher
plus longtemps dessus, une question de pratique en fait.
Elle va m’envoyer
la photo. Le tout nous a pris une heure trente quand même… Apparemment, je suis
très cérébrale et c’est pour cela que de tels exercices durent longtemps chez
moi, j’ai du mal à entrer en contact avec mes sensations intérieures.
Aujourd’hui
encore, je ne sens pas vraiment de changement par rapport à hier. La résistance
est très forte. Mais c’est un point qu’on explorera lors d’une autre rencontre :
pourquoi j’hésite, pourquoi je ne m’autorise pas à croire mes convictions
profondes même si elles ne rentrent pas dans un cadre logique et « raisonnable »
qui correspond aux attentes de la société.
Avez-vous déjà
fait un tel test ? C’est plus facile pour vous de savoir ce que votre « ventre »
vous dit ? Avez-vous aussi à débattre avec des freins intérieurs qui vous
empêchent de vivre plus ?